a我考网

 找回密码
 立即注册

QQ登录

只需一步,快速开始

扫一扫,访问微社区

查看: 118|回复: 3

[法语阅读] 基督山伯爵中法对照67

[复制链接]
发表于 2012-8-16 14:33:43 | 显示全部楼层 |阅读模式
  L'inconnu fixa sur le jeune homme un de ces regards qui plongent au plus profond du coeur et de la pensée.
) S& y4 i' o7 \( }  d  `$ j  ? Et pourquoi une vengeance ? demanda-t-il.
: ^8 i9 g" ^% v! n7 }  - Parce que, reprit Franz, vous m'avez tout l'air d'un homme qui, persécuté par la société, a un compte terrible à régler avec elle.
$ u) k! k5 |, N7 |, T; v5 n  - Eh bien, fit Simbad en riant de son rire étrange, qui montrait ses dents blanches et aigus, vous n'y êtes pas ; tel que vous me voyez, je suis une espèce de philanthrope, et peut-être un jour irai-je à Paris pour faire concurrence à M. Appert et à l'homme au Petit Manteau Bleu.  s9 R1 ~4 B2 n6 U% o% R4 o( Q
  - Et ce sera la première fois que vous ferez ce voyage ?+ |: |( K/ \7 l1 p0 ~+ T' ^
  - Oh ! mon Dieu, oui. J'ai l'air d'être bien peu curieux, n'est-ce pas ? mais je vous assure qu'il n'y a pas de ma faute si j'ai tant tardé, cela viendra un jour ou l'autre !5 z; q  W7 t$ v+ I+ s3 H- o
  - Et comptez-vous faire bient?t ce voyage ?
# M  C3 o3 \2 M; n8 |0 g9 H# w& Q  - Je ne sais encore, il dépend de circonstances soumises à des combinaisons incertaines.$ ?# p3 N7 g; i' O# i+ v) k
  - Je voudrais y être à l'époque où vous y viendrez, je tacherais de vous rendre, en tant qu'il serait en mon pouvoir, l'hospitalité que vous me donnez si largement à Monte-Cristo.
$ D; d5 q9 W7 Y0 S# o( r5 K3 s; D  - J'accepterais votre offre avec un grand plaisir, reprit l'h?te ; mais malheureusement, si j'y vais, ce sera peut-être incognito. ?) m  o6 P. [1 W! S7 K& L
  Cependant, le souper s'avan?ait et paraissait avoir été servi à la seule intention de Franz ; car à peine si l'inconnu avait touché du bout des dents à un ou deux plats du splendide festin qu'il lui avait offert, et auquel son convive inattendu avait fait si largement honneur.
8 h/ w- w! u3 M( I8 z' V  Enfin, Ali apporta le dessert, ou plut?t prit les corbeilles des mains des statues et les posa sur la table.( n' q" z, p# P5 P  F
  Entre les deux corbeilles, il pla?a une petite coupe de vermeil fermée par un couvercle de même métal.2 n+ L& Q* m; `1 B$ J
  Le respect avec lequel Ali avait apporté cette coupe piqua la curiosité de Franz. Il leva le couvercle et vit une espèce de pate verdatre qui ressemblait à des confitures d'angélique, mais qui lui était parfaitement inconnue.
" E2 [: i7 L" C4 Q  Il repla?a le couvercle, aussi ignorant de ce que la coupe contenait après avoir remis le couvercle qu'avant de l'avoir levé, et, en reportant les yeux sur son h?te, il le vit sourire de son désappointement.
$ H/ K/ H+ [6 u  ? Vous ne pouvez pas deviner, lui dit celui-ci, quelle espèce de comestible contient ce petit vase, et cela vous intrigue, n'est-ce pas ?- h* R5 o& m' S9 K- @
  - Je l'avoue.
, j  J- w/ s5 C  - Eh bien, cette sorte de confiture verte n'est ni plus ni moins que l'ambroisie qu'Hébé servait à la table de Jupiter.( f" f8 W( p* _% l  }( G  c
  - Mais cette ambroisie, dit Franz, a sans doute, en passant par la main des hommes, perdu son nom céleste pour prendre un nom humain ; en langue vulgaire, comment cet ingrédient, pour lequel, au reste, je ne me sens pas une grande sympathie, s'appelle-t-il ?, b5 `9 I" f* T  V; o, V* F1 r
  - Eh ! voilà justement ce qui révèle notre origine matérielle, s'écria Simbad ; souvent nous passons ainsi auprès du bonheur sans le voir, sans le regarder, ou, si nous l'avons vu et regardé, sans le reconna?tre. Etes-vous un homme positif et l'or est-il votre dieu, go?tez à ceci, et les mines du Pérou, de Guzarate et de Golconde vous seront ouvertes. Etes-vous un homme d'imagination, êtes-vous poète, go?tez encore à ceci, et les barrières du possible dispara?tront ; les champs de l'infini vont s'ouvrir, vous vous promènerez, libre de coeur, libre d'esprit, dans le domaine sans bornes de la rêverie. Etes-vous ambitieux, courez-vous après les grandeurs de la terre, go?tez de ceci toujours, et dans une heure vous serez roi, non pas roi d'un petit royaume caché dans un coin de l'Europe, comme la France, l'Espagne ou l'Angleterre, mais roi du monde, roi de l'univers, roi de la création. Votre tr?ne sera dressé sur la montagne où Satan emporta Jésus ; et, sans avoir besoin de lui faire hommage, sans être forcé de lui baiser la griffe, vous serez le souverain ma?tre de tous les royaumes de la terre. N'est-ce pas tentant, ce que je vous offre là, dites, et n'est-ce pas une chose bien facile puisqu'il n'y a que cela à faire ? Regardez. ?
3 v& G+ B0 o0 w) G* v  A ces mots, il découvrit à son tour la petite coupe de vermeil qui contenait la substance tant louée, prit une cuillerée à café des confitures magiques, la porta à sa bouche et la savoura lentement, les yeux à moitié fermés, et la tête renversée en arrière.
回复

使用道具 举报

 楼主| 发表于 2012-8-16 14:33:44 | 显示全部楼层

基督山伯爵中法对照67

  Franz lui laissa tout le temps d'absorber son mets favori ; puis, lorsqu'il le vit un peu revenu à lui :; ]8 Q( R: L$ C! ~" h/ q
  ? Mais enfin, dit-il, qu'est-ce que ce mets si précieux ?
3 G5 I0 h8 [: P2 t  - Avez-vous entendu parler du Vieux de la Montagne, lui demanda son h?te, le même qui voulut faire assassiner Philippe Auguste ?
) j( L4 v5 A) ~$ H  - Sans doute.8 ^! {! ~6 d- S* W  W
  - Eh bien, vous savez qu'il régnait sur une riche vallée qui dominait la montagne d'où il avait pris son nom pittoresque. Dans cette vallée étaient de magnifiques jardins plantés par Hassen-ben-Sabah, et, dans ces jardins, des pavillons isolés. C'est dans ces pavillons qu'il faisait entrer ses élus, et là il leur faisait manger, dit Marco Polo, une certaine herbe qui les transportait dans le paradis, au milieu de plantes toujours fleuries, de fruits toujours m?rs, de femmes toujours vierges. Or, ce que ces jeunes gens bienheureux prenaient pour la réalité, c'était un rêve ; mais un rêve si doux, si enivrant, si voluptueux, qu'ils se vendaient corps et ame à celui qui le leur avait donné, et qu'obéissant à ses ordres comme à ceux de Dieu, ils allaient frapper au bout du monde la victime indiquée, mourant dans les tortures sans se plaindre à la seule idée que la mort qu'ils subissaient n'était qu'une transition à cette vie de délices dont cette herbe sainte, servie devant vous, leur avait donné un avant-go?t." F* I' }! w& h8 R( ]+ R
  - Alors, s'écria Franz, c'est du haschich ! Oui, je connais cela, de nom du moins.
, h# ?5 z- g4 Z: O- [) b  - Justement, vous avez dit le mot, seigneur Aladin, c'est du haschich, tout ce qui se fait de meilleur et de plus pur en haschich à Alexandrie, du haschich d'Abougor, le grand faiseur, l'homme unique, l'homme à qui l'on devrait batir un palais avec cette inscription : Au marchand du bonheur, le monde reconnaissant.( K4 d4 a3 P8 p( }) A
  - Savez-vous, lui dit Franz, que j'ai bien envie de juger par moi-même de la vérité ou de l'exagération de vos éloges ?/ o1 _7 j" z. Z, o5 V. B+ H. R
  - Jugez par vous-même, mon h?te, jugez ; mais ne vous en tenez pas à une première expérience : comme en toute chose, il faut habituer les sens à une impression nouvelle, douce ou violente, triste ou joyeuse. Il y a une lutte de la nature contre cette divine substance, de la nature qui n'est pas faite pour la joie et qui se cramponne à la douleur. Il faut que la nature vaincue succombe dans le combat, il faut que la réalité succède au rêve ; et alors le rêve règne en ma?tre, alors c'est le rêve qui devient la vie et la vie qui devient le rêve : mais quelle différence dans cette transfiguration ! c'est-à-dire qu'en comparant les douleurs de l'existence réelle aux jouissances de l'existence factice, vous ne voudrez plus vivre jamais, et que vous voudrez rêver toujours. Quand vous quitterez votre monde à vous pour le monde des autres, il vous semblera passer d'un printemps napolitain à un hiver lapon, il vous semblera quitter le paradis pour la terre, le ciel pour l'enfer. Go?tez du haschich, mon h?te ! go?tez-en ! ?
, h% Z  p" e# t4 o; U  Pour toute réponse, Franz prit une cuillerée de cette pate merveilleuse, mesurée sur celle qu'avait prise son amphitryon, et la porta à sa bouche.. m- r: H% X( H- `2 t0 y
  ? Diable ! fit-il après avoir avalé ces confitures divines, je ne sais pas encore si le résultat sera aussi agréable que vous le dites, mais la chose ne me parait pas aussi succulente que vous l'affirmez.
3 }6 b( ?( x, M/ ?4 S  - Parce que les houppes de votre palais ne sont pas encore faites à la sublimité de la substance qu'elles dégustent. Dites-moi : est-ce que dès la première fois vous avez aimé les hu?tres, le thé, le porter, les truffes, toutes choses que vous avez adorées par la suite ? Est-ce que vous comprenez les Romains, qui assaisonnaient les faisans avec de l'assa-foetida, et les Chinois, qui mangent des nids d'hirondelles ? Eh ! mon Dieu, non. Eh bien, il en est de même du haschich : mangez-en huit jours de suite seulement, nulle nourriture au monde ne vous para?tra atteindre à la Messe de ce go?t qui vous parait peut-être aujourd'hui fade et nauséabond. D'ailleurs, passons dans la chambre à c?té, c'est-à-dire dans votre chambre, et Ali va nous servir le café et nous donner des pipes. ?
回复 支持 反对

使用道具 举报

 楼主| 发表于 2012-8-16 14:33:45 | 显示全部楼层

基督山伯爵中法对照67

  Tous deux se levèrent, et, pendant que celui qui s'était donné le nom de Simbad, et que nous avons ainsi nommé de temps en temps, de fa?on à pouvoir, comme son convive, lui donner une dénomination quelconque, donnait quelques ordres à son domestique, Franz entra dans la chambre attenante.
7 D% R. b; e* V7 N, X7 M  Celle-ci était d'un ameublement plus simple quoique non moins riche. Elle était de forme ronde, et un grand divan en faisait tout le tour. Mais divan, murailles, plafonds et parquets étaient tout tendus de peaux magnifiques, douces et moelleuses comme les plus moelleux tapis ; c'étaient des peaux de lions de l'Atlas aux puissantes crinières ; c'étaient des peaux de tigres du Bengale aux chaudes rayures, des peaux de panthères du Cap tachetées joyeusement comme celle qui appara?t à Dante, enfin des peaux d'ours de Sibérie, de renards de Norvège, et toutes ces peaux étaient jetées en profusion les unes sur les autres, de fa?on qu'on e?t cru marcher sur le gazon le plus épais et reposer sur le lit le plus soyeux.9 t( n( B$ r4 n' W8 J7 W
  Tous deux se couchèrent sur le divan ; des chibouques aux tuyaux de jasmin et aux bouquins d'ambre étaient à la portée de la main, et toutes préparées pour qu'on n'e?t pas besoin de fumer deux fois dans la même. Ils en prirent chacun une. Ali les alluma, et sortit pour aller chercher le café.; g& J: ^4 U, }; s# w, h
  Il y eut un moment de silence, pendant lequel Simbad se laissa aller aux pensées qui semblaient l'occuper sans cesse, même au milieu de sa conversation, et Franz s'abandonna à cette rêverie muette dans laquelle on tombe presque toujours en fumant d'excellent tabac, qui semble emporter avec la fumée toutes les peines de l'esprit et rendre en échange au fumeur tous les rêves de l'ame.! ?% ]' i; P! z1 E8 E) ]# _
  Ali apporta le café.
5 w3 q) s% |/ n3 |, u  ? Comment le prendrez-vous ? dit l'inconnu : à la fran?aise ou à la turque, fort ou léger, sucré ou non sucré, passé ou bouilli ? à votre choix : il y en a de préparé de toutes les fa?ons.
& y% e; f4 ?, r, o" i9 y& g  - Je le prendrai à la turque, répondit Franz.& U# [/ T/ [. H& Y6 p1 F
  - Et vous avez raison, s'écria son h?te ; cela prouve que vous avez des dispositions pour la vie orientale. Ah ! les Orientaux, voyez-vous, ce sont les seuls hommes qui sachent vivre ! Quant à moi, ajouta-t-il avec un de ces singuliers sourires qui n'échappaient pas au jeune homme, quand j'aurai fini mes affaires à Paris, j'irai mourir en Orient ; et si vous voulez me retrouver alors, il faudra venir me chercher au Caire, à Bagdad, ou à Ispahan.! n. d5 J6 D5 G. X, X
  - Ma foi, dit Franz, ce sera la chose du monde la plus facile, car je crois qu'il me pousse des ailes d'aigles, et, avec ces ailes je ferais le tour du monde en vingt-quatre heures.
( n/ B8 X3 [4 m( u7 H, s/ Z  - Ah ! ah ! c'est le haschich qui opère ; eh bien, ouvrez vos ailes et envolez-vous dans les régions surhumaines ; ne craignez rien, on veille sur vous, et si, comme celles d'Icare, vos ailes fondent au soleil, nous sommes là pour vous recevoir. ?
9 V/ q" u1 d  c- p. P9 Y  Alors il dit quelques mots arabes à Ali, qui fit un geste d'obéissance et se retira, mais sans s'éloigner.+ t* k/ S, d& K: w  l
  Quant à Franz, une étrange transformation s'opérait en lui. Toute la fatigue physique de la journée, toute la préoccupation d'esprit qu'avaient fait na?tre les événements du soir disparaissaient comme dans ce premier moment de repos où l'on vit encore assez pour sentir venir le sommeil. Son corps semblait acquérir une légèreté immatérielle, son esprit s'éclaircissait d'une fa?on inou?e, ses sens semblaient doubler leurs facultés ; l'horizon allait toujours s'élargissant, mais non plus cet horizon sombre sur lequel planait une vague terreur et qu'il avait vu avant son sommeil, mais un horizon bleu, transparent, vaste, avec tout ce que la mer a d'azur, avec tout ce que le soleil a de paillettes, avec tout ce que la brise a de parfums ; puis, au milieu des chants de ses matelots, chants si limpides et si clairs qu'on en e?t fait une harmonie divine si on e?t pu les noter, il voyait appara?tre l'?le de Monte-Cristo, non plus comme un écueil mena?ant sur les vagues, mais comme une oasis perdue dans le désert ; puis à mesure que la barque approchait, les chants devenaient plus nombreux, car une harmonie enchanteresse et mystérieuse montait de cette ?le à Dieu, comme si quelque fée, comme Lorelay, ou quelque enchanteur comme Amphion, e?t voulu y attirer une ame ou y batir une ville.
回复 支持 反对

使用道具 举报

 楼主| 发表于 2012-8-16 14:33:46 | 显示全部楼层

基督山伯爵中法对照67

  Enfin la barque toucha la rive, mais sans effort, sans secousse comme les lèvres touchent les lèvres, et il rentra dans la grotte sans que cette musique charmante cessat. Il descendit ou plut?t il lui sembla descendre quelques marches, respirant cet air frais et embaumé comme celui qui devait régner autour de la grotte de Circé, fait de tels parfums qu'ils font rêver l'esprit, de telles ardeurs qu'elles font br?ler les sens, et il revit tout ce qu'il avait vu avant son sommeil, depuis Simbad, l'h?te fantastique, jusqu'à Ali, le serviteur muet ; puis tout sembla s'effacer et se confondre sous ses yeux, comme les dernières ombres d'une lanterne magique qu'on éteint, et il se retrouva dans la chambre aux statues, éclairée seulement d'une de ces lampes antiques et pales qui veillent au milieu de la nuit sur le sommeil ou la volupté.
5 Q2 U) n; _4 v9 G9 q. Q; T7 S  C'étaient bien les mêmes statues riches de forme, de luxure et de poésie, aux yeux magnétiques, aux sourires lascifs, aux chevelures opulentes. C'était Phryné, Cléopatre, Messaline, ces trois grandes courtisanes : puis au milieu de ces ombres impudiques se glissait, comme un rayon pur, comme un ange chrétien au milieu de l'Olympe, une de ces figures chastes, une de ces ombres calmes, une de ces visions douces qui semblent voiler son front virginal sous toutes ces impuretés de marbre.+ U- c) \7 n. n! x
  Alors il lui parut que ces trois statues avaient réuni leurs trois amours pour un seul homme, et que cet homme c'était lui, qu'elles s'approchaient du lit où il rêvait un second sommeil, les pieds perdus dans leurs longues tuniques blanches, la gorge nue, les cheveux se déroulant comme une onde, avec une de ces poses auxquelles succombaient les dieux, mais auxquelles résistaient les saints, avec un de ces regards inflexibles et ardents comme celui du serpent sur l'oiseau, et qu'il s'abandonnait à ces regards douloureux comme une étreinte, voluptueux comme un baiser.$ u. H+ b$ N* `
  Il sembla à Franz qu'il fermait les yeux, et qu'à travers le dernier regard qu'il jetait autour de lui il entrevoyait la statue pudique qui se voilait entièrement ; puis ses yeux fermés aux choses réelles, ses sens s'ouvrirent aux impressions impossibles.; s0 f1 Z, w, n! v
  Alors ce fut une volupté sans trêve, un amour sans repos, comme celui que promettait le Prophète à ses élus. Alors toutes ces bouches de pierre se firent vivantes, toutes ces poitrines se firent chaudes, au point que pour Franz, subissant pour la première fois l'empire du haschich, cet amour était presque une douleur, cette volupté presque une torture, lorsqu'il sentait passer sur sa bouche altérée les lèvres de ces statues, souples et froides comme les anneaux d'une couleuvre ; mais plus ses bras tentaient de repousser cet amour inconnu, plus ses sens subissaient le charme de ce songe mystérieux, si bien qu'après une lutte pour laquelle on e?t donné son ame, il s'abandonna sans réserve et finit par retomber haletant, br?lé de fatigue, épuisé de volupté, sous les baisers de ces ma?tresses de marbre et sous les enchantements de ce rêve inou?.
回复 支持 反对

使用道具 举报

您需要登录后才可以回帖 登录 | 立即注册

本版积分规则

Archiver|手机版|小黑屋|Woexam.Com ( 湘ICP备18023104号 )

GMT+8, 2024-5-30 11:27 , Processed in 0.268479 second(s), 28 queries .

Powered by Discuz! X3.4 Licensed

© 2001-2017 Comsenz Inc.

快速回复 返回顶部 返回列表