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[法语阅读] 法语阅读:老残游记法语版

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发表于 2012-8-16 14:33:43 | 显示全部楼层 |阅读模式
大明湖Le Lac Ta-ming8 ?; t9 l+ ~% q6 k5 t1 _! g, k

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6 }, a# G2 s, h- ]刘鹗著 盛成译   1964年盛成先生应联合国教科文组织的约请,将清朝刘鹗的名著《老残游记》(L’Ody ssee de Lao Ts'an, Par Lieou Ngo)译成法文。《大明湖》是其中的精彩一段。原文 和译文由盛成研究会的胥弋先生提供。
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0 K+ L7 g- p; ^! a: h自从那日起,又过了几天,老残向管事的道,“现在天气渐寒,贵居停(注:居停,即主人、东家。)的病也不会再发,明年如有委用之处,再来效劳。目下鄙人要往济南府去看看大明湖的风景。”管事的再三挽留不住,只好当晚设酒饯行,封了一千两银子奉给老残,算是医生的酬劳。老残略道一声“谢谢”,也就收入箱笼,告辞动身上车去了。一路秋山红叶,老圃黄花,颇不寂寞。到了济南府,进得城来,家家泉水,户户垂杨,比那江南风景,觉得更为有趣。到了小布政司街,觅了一家客店,名叫高升店,将行李卸下,开发了车价酒钱,胡乱吃点晚饭,也就睡了。
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" N  D8 h' w/ L: W次日清晨起来,吃点儿点心,便摇着串铃满街踅(注:踅,往返来回,兜圈子。)了一趟,虚应一应故事。午后便步行至鹊华桥边,雇了一只小船,荡起双桨。朝北不远,便到历下亭前。下船进去,入了大门,便是一个亭子,油漆已大半剥蚀。亭子上悬了一副对联,写的是“历下此亭古,济南名士多”,上写着“杜工部句”(注:杜工部,诗人杜甫。),下写着“道州何绍基书”。亭子旁边虽有几间群房,也没有什么意思。复行下船,向西荡去,不甚远,又到了铁公词畔。你道铁公是谁? 就是明初与燕王为难的那个铁铉。后人敬他的忠义,所以至今春秋时节,土人尚不断的来此进香。
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到了铁公祠前,朝南一望,只见对面千佛山上,梵宇僧楼,与那苍松翠柏,高下相间,红的火红,白的雪白,青的靛青,绿的碧绿,更有那一株半株的丹枫夹在里面,仿佛宋人赵千里的一幅大画,做了一架数十里长的屏风。正在叹赏不绝,忽听一声渔唱。低头看去,谁知那明湖业已澄净的同镜子一般。那千佛山的倒影映在湖里,显得明明白白。那楼台树木,格外光彩,觉得比上头的一个千佛山还要好看,还要清楚。这湖的南岸,上去便是街市,却有一层芦苇,密密遮住。现在正是着花的时候,一片白花映着带水气的斜阳,好似一条粉红绒毯,做了上下两个山的垫子,实在奇绝。
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% V( K" c3 n$ W6 Q老残心里想道:“如此佳景,为何没有什么游人?”看了一会儿,回转身来,看那大门里面褐嫌懈倍粤吹氖恰八拿婧苫ㄈ媪怀巧缴氤呛保蛋档阃返?,“真正不错!”进了大门,正面便是铁公享堂(注:享堂,祭堂。),朝东便是一个荷池。绕着曲折的回廊,到了荷池东面,就是个圆门。圆门东边有三间旧房,有个破匾,上题“古水仙祠”四个字。祠前一副破旧对联,写的是 “一盏寒泉荐秋菊,三更画船穿藕花”。过了水仙祠,仍旧上了船,荡到历下亭的后面。两边荷叶荷花将船夹住,那荷叶初枯,擦的船 袜 价响;那水鸟被人惊起,格格价飞。那己老的莲蓬,不断的绷到船窗里面来。老残随手摘了几个莲蓬,一面吃着,一面船已到了鹊华桥畔了。(选自人民文学版《老残游记》刘鹗 著)
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 楼主| 发表于 2012-8-16 14:33:44 | 显示全部楼层

法语阅读:老残游记法语版

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Quelques jours plus tard, il dit à l'intendant des Houang :  l3 H+ I% F% W- N  o# o

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-- A présent que le temps se refroidit, la maladie de votre ma?tre ne peut plus récidiver. L'année prochaine, si vous avez encore besoin de moi, je reviendrai vous obliger. Pour le moment, je compte aller à Tsi-nan pour visiter le lac Ta-ming et jouir de son paysage.
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, E$ G* }. }% sL'intendant, ayant vainement essayé de le retenir, ne put que préparer en son honneur, ce soir-là, un festin d'adieu ; et en rémunération de ses services, il lui présenta un paquet ren- fermant mille taels ou onces d'argent.
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Lao Ts'an pronon?a quelques mots de remerciements, serra le paquet dans ses bagages et, ayant pris place dans une charrette, s'en alla. Tout le long du chemin les collines automnales lui offrirent leurs feuillages rouges et les vieux jardins leurs chrysanthèmes, aussi n'éprouva-t-il aucun ennui.3 g# M7 y: y& m% B% Z4 l, T$ }+ e
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II arriva à Tsi-nan. Dans la ville, une source coulait de chaque maison et les saules pleureurs ornaient chaque porte. II trouva cela plus plaisant même que les paysages du Kiang-nan. II se dirigea vers la Petite-Rue de la Trésorerie et y découvrit une auberge qui s'appelait I'H?tel de la Promoti on.
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, ]: w7 g( d( R, p9 TII y déposa ses bagages, paya la voiture et donna un pourboire au cocher; puis il fit un repas de fortune et se mit au lit., E5 E3 X' [, m' K: Z) P

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Le lendemain, levé de bon matin et lesté d'une légère collation, il partit à travers les rues de la ville, faisant sonner son enfilade de grelo tscomme dans l'exercice de sa profession, mais sans conviction. L'après-midi, il poussa jusqu'au pont de la Diaprure des Pies où il loua une barque sur le lac Ta-ming . II se mit aux rames et à peu de distance au nord atteignit le pavillon Li-hia , où il débarqua. Pénétrant par la grande porte, il y trouva un pavillon dont la peinture était en grande part ieécaillée. Au mur se déroulaient verticalement deux inscriptions parallèl es et symétriques; les cinq caractères de chaque panneau de ce touei-lien disaient:) @1 Z6 u+ n- _* F7 m
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A Li-Hia ce pavillon est le plus ancien;
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3 b8 N# @" y% K2 p! h+ F* H! {A Tsi-nan les lettrés illustres sont légion.$ s: R# G3 `: L3 \' ~6 N

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Le coin supérieur de droite portait les mots : ? Composé par T'ou Fou . ? En bas à gauche on lisait : ? écrit par Ho Chao-ki de Tao-tcheou. ? Auprè s du pavillon se trouvaient quelques dépendances qui ne présentaient pas d 'intérêt. Lao Ts'an reprit la barque et rama vers l'ouest. Non loin il abo rda à la rive du temple de T'ie Kong. Qui était ce duc de Fer ? C'est ce T 'ie Hiuan qui, au début de I'ère Ming, se dressa contre le prince Yen. Son courage et son loyalisme ont fait l'objet d'une telle vénération de la pa rt des générations postérieures qu'aujourd'hui encore, aux fêtes du prin temps et de l'automne, la population vient en ce lieu sacrifier à sa mémoi re en br?lant de l'encens.
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En arrivant au temple, Lao Ts'an jeta un coup d'oeil vers le sud et vit de l 'autre c?té du lac, sur le mont des Mille Bouddhas , des temples et monastères bouddhiques cont rastant entre eux par leur silhouette et disséminés au milieu des pins gri s-vert et des cyprès turquoise.
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. \8 ?8 @! I$ j3 ~L'ensemble présentait des points rouges comme le feu, blancs comme la neige , bleus comme l'indigo et verts comme l'émeraude, avec ?à et là les tache s vermillon des érables. C'était comme une grande peinture de Tchao K'ien- li des Song, montée sur un écran de plusieurs dizaines de li de longueur. Comme il n'arrêtait pas de soupirer d'admiration à ce spectacle, il entend it soudain le chant d'un pêcheur. II baissa la tête, cherchant d'où venai ent ces sons, et s'aper?ut que le lac était devenu aussi clair et lisse qu' un miroir. L'image renversée du mont des Mille Bouddhas s'y réfléchissait de fa?on parfaitement distincte : les pavillons, les terrasses et les arbre s y prenaient une splendeur extraordinaire et semblaient encore plus beaux e t plus clairs que le mont d'en haut. Si l'on aborde à la rive sud du lac, o n arrive à une rue animée; mais pour Lao Ts'an elle était complètement m asquée par une vaste plage de roseaux compacts qui se trouvaient justement en pleine floraison. Et l'étendue des épis neigeux reflétant les rayons c hargés de vapeur du soleil déclinant était comme un tapis de velours rose formant un coussin entre les deux collines, la haute et la basse — spectac le vraiment merveilleux.9 L/ t8 Q4 b/ V( R
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Lao Ts'an se dit en lui-même : ? Un paysage d'une telle beauté ! comment s e fait-il qu'il n'y ait pas de promeneurs ? ?  N$ W7 H! ], W) m6 I% Y* s6 ]

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Quand, se détournant enfin à regret du panorama, il s'approcha du temple d e T'ie Kong, il vit sur les colonnes intérieures de la porte un autre touei -lien où ces inscriptions verticales se faisaient face :& X  v& ?: z/ d9 S
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Les lotus parent les quatre coins et les saules en ornent trois; La montagne commande la ville entière et le lac la Moitié. ? C'est bien vrai ?, se dit-il en hochant doucement la tête. II entra; en f ace de lui était la salle de sacrifice du duc T'ie Hiuan. A l'est se trouva it un bassin de lotus sacrés entouré d'une galerie en zigzag. Au-delà du bassin s'ouvrait une porte en forme de lune, et encore à l'est de celle-ci il y avait une vieille construction de trois travées au front de laquelle u n panneau tout cassé portait ce nom : Ancien temple du Génie des Eaux., L& a3 c2 G5 \* z) ~: U/ b* p: A$ m

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Ici encore un touei-lien rongé par le temps offrait ce distique: Une coupe de la fontaine glacée s'offre anx chrysanthèmes de l'arrière sa ison;A la troisième veille la barque peinte se fraie un passage parmi les l otus.
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( I" P! \5 ]  h' o. OAprès avoir visité ce temple, Lao Ts'an remonta dans la barque qu'il dirig ea a l'arrière du pavillon Li Hia. Les fleurs et les feuilles de lotus ense rraient la barque. Les feuilles, qui commen?aient à se flétrir, bruissaien t contre ses flancs, tandis que les oiseaux aquatiques, éffrayés par la ve nue de l'homme, s'envolaient en criant. Les capsules de lotus aux graines dé jà m?res s'accrochaient au bordage et pénétraient jusqu'à la cabine. Lao Ts'an en cueillit plusieurs au passage, et comme il en dégustait les grain es, la barque toucha le Pont de la Diaprure des Pies. (Traduit du chinois par Cheng Tcheng,Gallimard/Unesco)
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