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[法语阅读] 《三个火枪手》中法对照4

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发表于 2012-8-16 14:33:43 | 显示全部楼层 |阅读模式
  Chapitre III" s" V. w* L$ A( p/ E) G. J( B
  L'audience! d  j" m8 E/ N
  M. de Tréville était pour le moment de fort méchante humeur ; néanmoins, il salua poliment le jeune homme, qui s'inclinait jusqu'à terre, et il sourit en recevant son compliment, dont l'accent béarnais lui rappela à la fois sa jeunesse et son pays, double souvenir qui fait sourire l'homme à tous les ages. Mais se rapprochant presque aussit?t de l'antichambre et faisant à d'Artagnan un signe de la main, comme pour lui demander la permission d'en finir avec les autres avant de commencer avec lui, il appela trois fois, en grossissant la voix à chaque fois, de sorte qu'il parcourut tous les tons intervallaires entre l'accent impératif et l'accent irrité :
/ G+ u4 m" ^2 \( p" ~  - Athos ! Porthos ! Aramis !
6 T: j9 t  a. R& ~  Les deux mousquetaires avec lesquels nous avons déjà fait connaissance, et qui répondaient aux deux derniers de ces trois noms, quittèrent aussit?t les groupes dont ils faisaient partie, et s'avancèrent vers le cabinet, dont la porte se referma derrière eux dès qu'ils en eurent franchi le seuil. Leur contenance, bien qu'elle ne f?t pas tout à fait tranquille, excita cependant, par son laisser-aller à la fois plein de dignité et de soumission, l'admiration de d'Artagnan, qui voyait dans ces hommes des demi-dieux, et dans leur chef un Jupiter olympien armé de toutes ses foudres.
6 K( J9 L& y" `& O  Quand les deux mousquetaires furent entrés, quand la porte fut refermée derrière eux, quand le murmure bourdonnant de l'antichambre, auquel l'appel qui venait d'être fait avait sans doute donné un nouvel aliment, eut recommencé ; quand enfin M. de Tréville eut trois ou quatre fois arpenté, silencieux et le sourcil froncé, toute la longueur de son cabinet, passant chaque fois devant Porthos et Aramis, raides et muets comme à la parade, il s'arrêta tout à coup en face d'eux, et les couvrant des pieds à la tête d'un regard irrité :
$ q( {* z. V4 r  - Savez-vous ce que m'a dit le roi, s'écria-t-il, et cela pas plus tard qu'hier au soir ; le savez-vous, messieurs ?
5 A# V* w# {1 u: e  - Non, répondirent après un instant de silence les deux mousquetaires ; non, monsieur, nous l'ignorons.
' w; v7 K* F0 k* k' r+ ]) B  - Mais j'espère que vous nous ferez l'honneur de nous le dire, ajouta Aramis de son ton le plus poli et avec la plus gracieuse révérence.
+ f# S; ^7 Q5 L' E  - Il m'a dit qu'il recruterait désormais ses mousquetaires parmi les gardes de M. le cardinal !. Q! `8 r) e* v; x+ A
  - Parmi les gardes de M. le cardinal ! Et pourquoi cela ? demanda vivement Porthos.
# J* S6 K7 N9 I. L  J  - Parce qu'il voyait bien que sa piquette avait besoin d'être ragaillardie par un mélange de bon vin.% Y" f5 a/ {7 l
  Les deux mousquetaires rougirent jusqu'au blanc des yeux. D'Artagnan ne savait où il en était et e?t voulu être à cent pieds sous terre.
, E7 K. l4 o1 W5 R0 Z* m4 J9 V  - Oui, oui, continua M. de Tréville en s'animant, et Sa Majesté avait raison, car, sur mon honneur, il est vrai que les mousquetaires font triste figure à la cour. M. le cardinal racontait hier au jeu du roi, avec un air de condoléances qui me déplut fort, qu'avant-hier ces damnés mousquetaires, ces diables à quatre, il appuyait sur ces mots avec un accent ironique qui me déplut encore davantage ; ces pourfendeurs, ajoutait-il en me regardant de son oeil de chat-tigre, s'étaient attardés rue Férou, dans un cabaret, et qu'une ronde de ses gardes, j'ai cru qu'il allait me rire au nez, avait été forcée d'arrêter les perturbateurs. Morbleu ! vous devez en savoir quelque chose ! Arrêter des mousquetaires ! Vous en étiez, vous autres, ne vous en défendez pas, on vous a reconnus, et le cardinal vous a nommés. Voilà bien ma faute, oui, ma faute, puisque c'est moi qui choisis mes hommes. Voyons, vous, Aramis, pourquoi diable m'avez-vous demandé la casaque, quand vous alliez être si bien sous la soutane ? Voyons, vous, Porthos, n'avez-vous un si beau baudrier d'or que pour y suspendre une épée de paille ? Et Athos ! je ne vois pas Athos. Où est-il ?
8 O3 t  ~; r2 J6 a8 u: y9 g+ B! _  ]  - Monsieur, répondit tristement Aramis, il est malade, fort malade.
- [/ F  F/ ]! P7 }+ M! G( [' S  - Malade, fort malade, dites-vous ? et de quelle maladie ?
, ~  V0 k3 r3 I/ v  - On craint que ce ne soit de la petite vérole, monsieur, répondit Porthos voulant mêler à son tour un mot à la conversation, ce qui serait facheux, car très certainement cela gaterait son visage.( f9 f  g0 ?( G6 Z- c
  - De la petite vérole ! Voilà encore une glorieuse histoire que vous me contez là, Porthos ! Malade de la petite vérole à son age ? Non pas !... mais blessé sans doute, tué peut-être. Ah ! si je le savais !... Sangdieu ! messieurs les mousquetaires, je n'entends pas que l'on hante ainsi les mauvais lieux, qu'on se prenne de querelle dans la rue et qu'on joue de l'épée dans les carrefours. Je ne veux pas enfin qu'on prête à rire aux gardes de M. le cardinal, qui sont de braves gens, tranquilles, adroits, qui ne se mettent jamais dans le cas d'être arrêtés, et qui d'ailleurs ne se laisseraient pas arrêter, eux ! – j'en suis s?r. Ils aimeraient mieux mourir sur la place que de faire un pas en arrière. Se sauver, détaler, fuir, c'est bon pour les mousquetaires du roi, cela !/ m( a# G5 j* W; W/ D8 R
  Porthos et Aramis frémissaient de rage. Ils auraient volontiers étranglé M. de Tréville, si au fond de tout cela ils n'avaient pas senti que c'était le grand amour qu'il leur portait qui le faisait leur parler ainsi. Ils frappaient le tapis du pied, se mordaient les lèvres jusqu'au sang et serraient de toute leur force la garde de leur épée. Au-dehors on avait entendu appeler, comme nous l'avons dit, Athos, Porthos et Aramis, et l'on avait deviné, à l'accent de la voix de M. de Tréville, qu'il était parfaitement en colère. Dix têtes curieuses étaient appuyées à la tapisserie et palissaient de fureur, car leurs oreilles collées à la porte ne perdaient pas une syllabe de ce qui se disait, tandis que leurs bouches répétaient au fur et à mesure les paroles insultantes du capitaine à toute la population de l'antichambre. En un instant, depuis la porte du cabinet jusqu'à la porte de la rue, tout l'h?tel fut en ébullition.
  H2 G. \6 I' d7 m4 P) Z  - Ah ! les mousquetaires du roi se font arrêter par les gardes de M. le cardinal, continua M. de Tréville aussi furieux à l'intérieur que ses soldats, mais saccadant ses paroles et les plongeant une à une pour ainsi dire et comme autant de coups de stylet dans la poitrine de ses auditeurs. Ah ! six gardes de Son Eminence arrêtent six mousquetaires de Sa Majesté ! Morbleu ! j'ai pris mon parti. Je vais de ce pas au Louvre ; je donne ma démission de capitaine des mousquetaires du roi pour demander une lieutenance dans les gardes du cardinal, et s'il me refuse, morbleu ! je me fais abbé.6 j' j9 a$ s0 U) a$ L0 f
  A ces paroles, le murmure de l'extérieur devint une explosion : partout on n'entendait que jurons et blasphèmes. Les morbleu ! les sangdieu ! les morts de tous les diables ! se croisaient dans l'air. D'Artagnan cherchait une tapisserie derrière laquelle se cacher, et se sentait une envie démesurée de se fourrer sous la table.7 ]: W% ?6 p( k3 w9 t
  - Eh bien ! mon capitaine, dit Porthos hors de lui, la vérité est que nous étions six contre six, mais nous avons été pris en tra?tre, et, avant que nous eussions eu le temps de tirer nos épées, deux d'entre nous étaient tombés morts, et Athos, blessé grièvement, ne valait guère mieux. Car vous le connaissez, Athos ; eh bien ! capitaine, il a essayé de se relever deux fois, et il est retombé deux fois. Cependant, nous ne nous sommes pas rendus, non ! l'on nous a entra?nés de force. En chemin nous nous sommes sauvés. Quant à Athos, on l'avait cru mort et on l'a laissé bien tranquillement sur le champ de bataille, ne pensant pas qu'il val?t la peine d'être emporté. Voilà l'histoire. Que diable, capitaine ! on ne gagne pas toutes les batailles. Le grand Pompée a perdu celle de Pharsale, et le roi Fran?ois Ier, qui, à ce que j'ai entendu dire, en valait bien un autre, a perdu cependant celle de Pavie.
( R* S: }3 D8 n& K, R& i  - Et j'ai l'honneur de vous assurer que j'en ai tué un avec sa propre épée, dit Aramis, car la mienne s'est brisée à la première parade. Tué ou poignardé, monsieur, comme il vous sera agréable.
* Y. ]$ y; g2 m: |0 t. C. d- U  - Je ne savais pas cela, reprit M. de Tréville d'un ton un peu radouci. M. le cardinal avait exagéré, à ce que je vois.9 A1 p# H$ j% o2 ~8 Y
  - Mais, de grace, monsieur, continua Aramis, qui, voyant son capitaine s'apaiser, osait hasarder une prière, de grace, monsieur, ne dites pas qu'Athos lui-même est blessé : il serait au désespoir que cela parv?nt aux oreilles du roi, et comme la blessure est des plus graves, attendu qu'après avoir traversé l'épaule elle pénètre dans la poitrine, il serait à craindre..
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 楼主| 发表于 2012-8-16 14:33:44 | 显示全部楼层

《三个火枪手》中法对照4

  Au même instant la portière se souleva, et une tête noble et belle, mais affreusement pale, parut sous la frange.
3 a4 c* W$ q5 X- J: d. C; |; k8 c  - Athos ! s'écrièrent les deux mousquetaires.
* M" `) N9 {4 l* r6 H; l  - Athos ! répéta M. de Tréville lui-même.% X2 w1 t! y+ y. Q' r7 F7 a. p
  - Vous m'avez mandé, monsieur, dit Athos à M. de Tréville d'une voix affaiblie mais parfaitement calme, vous m'avez demandé, à ce que m'ont dit nos camarades, et je m'empresse de me rendre à vos ordres ; voilà, monsieur, que me voulez-vous ?: C9 t  C+ I0 [! g  z8 a5 C
  Et à ces mots le mousquetaire, en tenue irréprochable, sanglé comme de coutume, entra d'un pas ferme dans le cabinet. M. de Tréville, ému jusqu'au fond du coeur de cette preuve de courage, se précipita vers lui.
1 I$ E9 K: _3 r  w( h# |  - J'étais en train de dire à ces messieurs, ajouta-t-il, que je défends à mes mousquetaires d'exposer leurs jours sans nécessité, car les braves gens sont bien chers au roi, et le roi sait que ses mousquetaires sont les plus braves gens de la terre. Votre main, Athos.
0 n  j) w: R# g1 T  Et sans attendre que le nouveau venu répond?t de lui-même à cette preuve d'affection, M. de Tréville lui saisissait la main droite et la serrait de toutes ses forces, sans s'apercevoir qu'Athos, quel que f?t son empire sur lui- même, laissait échapper un mouvement de douleur et palissait encore, ce que l'on aurait pu croire impossible./ [5 O2 W7 ?, c. ~; k
  La porte était restée entrouverte, tant l'arrivée d'Athos, dont, malgré le secret gardé, la blessure était connue de tous, avait produit de sensation. Un brouhaha de satisfaction accueillit les derniers mots du capitaine, et deux ou trois têtes, entra?nées par l'enthousiasme, apparurent par les ouvertures de la tapisserie. Sans doute M. de Tréville allait réprimer par de vives paroles cette infraction aux lois de l'étiquette, lorsqu'il sentit tout à coup la main d'Athos se crisper dans la sienne, et qu'en portant les yeux sur lui, il s'aper?ut qu'il allait s'évanouir. Au même instant, Athos, qui avait rassemblé toutes ses forces pour lutter contre la douleur, vaincu enfin par elle, tomba sur le parquet comme s'il f?t mort.
+ `2 J8 {0 g( e  - Un chirurgien ! cria M. de Tréville. Le mien, celui du roi, le meilleur ! Un chirurgien ! ou, sangdieu ! mon brave Athos va trépasser.
% [, h. O1 G5 X9 e  Aux cris de M. de Tréville, tout le monde se précipita dans son cabinet sans qu'il songeat à en fermer la porte à personne, chacun s'empressant autour du blessé. Mais tout cet empressement e?t été inutile si le docteur demandé ne se f?t trouvé dans l'h?tel même ; il fendit la foule, s'approcha d'Athos toujours évanoui, et, comme tout ce bruit et tout ce mouvement le gênaient fort, il demanda comme première chose et comme la plus urgente que le mousquetaire f?t emporté dans une chambre voisine. Aussit?t M. de Tréville ouvrit une porte et montra le chemin à Porthos et à Aramis, qui emportèrent leur camarade dans leurs bras. Derrière ce groupe marchait le chirurgien, et derrière le chirurgien la porte se referma.
& Y% k0 `8 J1 M4 o$ m- M' x  Alors le cabinet de M. de Tréville, ce lieu ordinairement si respecté, devint momentanément une succursale de l'antichambre. Chacun discourait, pérorait, parlait haut, jurant, sacrant, donnant le cardinal et ses gardes à tous les diables.
) l% }( m. j3 j3 S  Un instant après, Porthos et Aramis rentrèrent ; le chirurgien et M. de Tréville seuls étaient restés près du blessé.
1 p! b5 d$ R: E4 @  Enfin M. de Tréville rentra à son tour. Le blessé avait repris connaissance ; le chirurgien déclarait que l'état du mousquetaire n'avait rien qui p?t inquiéter ses amis, sa faiblesse ayant été purement et simplement occasionnée par la perte de son sang.
3 `2 i% f: k4 o' t1 a  Puis, M. de Tréville fit un signe de la main, et chacun se retira, excepté d'Artagnan, qui n'oubliait point qu'il avait audience, et qui, avec sa ténacité de Gascon, était demeuré à la même place.' r- A2 t7 E2 y) c3 x7 p
  Lorsque tout le monde fut sorti et que la porte fut refermée, M. de Tréville se retourna et se trouva seul avec le jeune homme. L'événement qui venait d'arriver lui avait quelque peu fait perdre le fil de ses idées. Il s'informa de ce que lui voulait l'obstiné solliciteur. D'Artagnan alors se nomma, et M. de Tréville, se rappelant d'un seul coup tous ses souvenirs du présent et du passé, se trouva au courant de sa situation.7 [8 {8 w- q( c. C) ?2 ]
  - Pardon, lui dit-il en souriant, pardon, mon cher compatriote, mais je vous avais parfaitement oublié. Que voulez-vous ! un capitaine n'est rien qu'un père de famille chargé d'une plus grande responsabilité qu'un père de famille ordinaire. Les soldats sont de grands enfants ; mais comme je tiens à ce que les ordres du roi, et surtout ceux de M. le cardinal, soient exécutés...1 V3 f$ r0 F/ G2 C
  D'Artagnan ne put dissimuler un sourire. A ce sourire, M. de Tréville jugea qu'il n'avait point affaire à un sot, et venant droit au fait, tout en changeant de conversation :- P+ g5 }( U$ w- N& s# V' s9 r& ?
  - J'ai beaucoup aimé M. votre père, dit-il. Que puis-je faire pour son fils ? Hatez-vous, mon temps n'est pas à moi.- }0 x9 h5 D3 i, ^
  - Monsieur, dit d'Artagnan, en quittant Tarbes et en venant ici je me proposais de vous demander, en souvenir de cette amitié dont vous n'avez pas perdu mémoire, une casaque de mousquetaire ; mais après tout ce que je vois depuis deux heures, je comprends qu'une telle faveur serait énorme, et je tremble de ne point la mériter.1 E- T2 j& ~, b
  - C'est une faveur en effet, jeune homme, répondit M. de Tréville ; mais elle peut ne pas être si fort au-dessus de vous que vous le croyez ou que vous avez l'air de le croire. Toutefois, une décision de Sa Majesté a prévu le cas ; et je vous annonce avec regret qu'on ne re?oit personne mousquetaire avant l'épreuve préalable de quelques campagnes, de certaines actions d'éclat, ou d'un service de deux ans dans quelque autre régiment moins favorisé que le n?tre.$ p$ C, H- I( Z& |$ }9 l2 }
  D'Artagnan s'inclina sans rien répondre. Il se sentait encore plus avide d'endosser l'uniforme de mousquetaire depuis qu'il y avait de si grandes difficultés à l'obtenir.
; L! W* k% D/ s. D% u  n 
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