法语考试辅导资料之精选阅读文章78

会计考友

　　春江潮水连海平，
　　海上明月共潮升。
! e5 T! z# C+ i/ A: j' ^　　滟滟随波千万里，
! X1 _4 ]. w$ x4 O　　何处春江无月明！
! C2 N+ x: e9 p% T% ?　　Au printemps le fleuve déborde, s'unissant à la mer,
6 }0 f. {, X6 L# d  B　　De l'océan, la lune monte avec la marée;
　　Scintillante, suivant les flots sur dix mille lis,
. Z1 j4 q* r+ b( P& S) {　　La lune glisse omniprésente le long du fleuve au printemps.
　　江流宛转绕芳甸，
　　月照花林皆似霰；
　　空里流霜不觉飞，
( J! |: w: i1 e% D0 a　　汀上白沙看不见。
　　Le courant serpente entre les prairies parfumées,
. Z0 b9 `" H) R7 o/ q5 Q6 ^　　Les arbres fleuris deviennent neigeux sous les rayons argentés;
$ Q1 i7 Y1 f8 n- e6 K" E9 h" V　　Dans l'air qui semble condensé, se meut le givre
9 a. f9 f) \& B; M　　Qui voile les rives sablonneuses, à peine distinctes.
3 F+ {  R9 H( l1 G/ i/ C) D　　江天一色无纤尘，
- ~9 M1 [% u1 F$ b! d　　皎皎空中孤月轮 。
) c( K* k' F# |/ U0 k　　江畔何人初见月？
, A) h0 `" q0 W. y) h　　江月何年初照人？
　　Ciel et fleuve, sans l 'ombre d 'une poussière, forment un cama?eu pur,
　　Au-dessus duquel brille une lune solitaire dans le firmament infini;
　　Qui fut le premier à contempler la lune au bord du fleuve?
( p  b# V* S9 v: r, w: U　　Et quand pour la première fois, la lune a-t-elle éclairé la nuit?
　　人生代代无穷已，
+ w0 A7 z5 G3 s& ~6 e　　江月年年只相似；
　　不知江月照何人，
　　但见长江送流水。
　　La vie se perpétue, génération apès génération,
7 q3 B0 u3 k1 ?4 ]& o4 W　　Fleuve et lune paraissent immuables, année après année.
. s- t4 J$ y% p　　Innombrables sont les hommes qui s'en sont allés sous cette lune,
  V+ P. E+ L6 a0 }7 Q: P, }% c  \　　Seul demeure le grand Yangtsé charriant ses eaux précipitées.
. R2 K6 }+ A' D+ l　　白云一片去悠悠，
* I7 S) A5 b5 N* V　　青枫浦上不胜愁。
* E$ X4 |2 h5 y& K$ n# [　　谁家今夜扁舟子？
　　何处相思明月楼？
　　Autant me semble, éloigné ce flocon de nuage qui va s'effilohant,
5 ?" E, H6 x# m* w9 w( A　　Autant est triste l'homme sur la rive aux érables verts;
　　Cette nuit-dans quelle maison, pense-t-on au voyageur sur l 'eau
) Z7 M1 V5 P, b% W, ~　　Sous cette lune qui s'attriste d'éclairer en solitaire le pavillon vide?
1 I/ H. q  l( h. o& d1 z　　可怜楼上月徘徊，
: c! O: f7 `+ p, v* a* A( O( d　　应照离人妆镜台。
7 y/ s$ B" ^2 d, U! U　　玉户帘中卷不去，
　　捣衣砧上拂还来。
3 B/ {2 p- w; w) v& `3 n　　Elle s'y attarde, comme accrochée par dessus son toit,
　　Et pénètre le boudoir habité par une ame esseulée.
　　Elle se présente, insistante, à la fenêtre au rideau tiré,
' I1 C- m5 E9 a( e% L2 U　　Indélébile sur la planche où tomberont les coups du battoir.
　　此时相望不相闻，
* e4 Y6 [9 M4 |4 b  I　　愿逐月华流照君。
　　鸿雁长飞光不度，
$ F8 u3 _$ p: @  A- J　　鱼龙潜跃水成文。
# r- G( _. ]5 Q3 N1 o: i6 c& D4 I　　A cette heure, à défaut de nouvelle, nous regardons la même lune,
　　Mais je voudrais être un de ces rayons qui te caresse...
9 e8 \% o! F0 _  K6 U　　Que l 'oie sauvage porte mon message aussi loin que la lune!
　　Que les ondes nées des ébats des poissons composent mon courrier!
3 ]+ ]5 C1 j  C  _1 Z. e  S　　昨夜闲潭梦落花，
  H& a8 Y' }6 B) g/ E4 q* P　　可怜春半不还家。
0 w7 K' v3 ^, e8 D" P( y: T+ B  h　　江水流春去欲尽，
　　江潭落月复西斜。
  w6 r  i. p; W& M　　La nuit précédente, un rêve, où les pétales tombaient sur l'étang;
2 p, {' ~& z. [, M( ?. v　　La mi-printemp déjà passée, et toi, malheureuse, tu ne me reviens pas...
) r! @$ a' l: i" q! f　　Avec les eaux du fleuve, le printemps touche presque à sa fin,
$ S! m, c* g7 f9 c' v! o4 u　　A l'ouest, près de l 'étang, la lune est sur son déclin;
　　斜月沉沉藏海雾，
　　碣石潇湘无限路。
: g4 ]9 [2 ]2 Y: q  k$ \1 \　　不知乘月几人归，
' }* i. ~  k4 A' I6 L( Y# Z, c　　落月摇情满江树。
- d. }* a( y( [0 e9 v; r/ @1 x" k* O　　EIle va bient?t se coucher au fond de la mer brumeuse,
　　Mais longue est la route, avant que les fleuves, Xiao et Xiang se rejoignent:
　　Combien sont-ils, ceux qui rentrent au clair de lune, cette nuit-là?
1 _+ V6 h2 L* o8 q, B　　A la lune déclinée, les arbres du fleuve soupirent, mélancoliques